Savoir manager grâce à un bon coaching Publié le 18 juin 2019 , par Denise Pion de ProntoPro

Il nous arrive à tous de commettre des erreurs. La seule différence, c’est que ce sont des fautes qui sont diversement motivées. Chez certains ce sera par entêtement, naturel ou incité. Pour d’autres on fera allusion à un manque d’information, donc à une ignorance de ce qui doit être. Suffit-il de s’informer?, parfois oui, mais dans certains cas il s’agira de se former.

Dans le cas d’un manager d’équipe, ce dernier aura plus besoin de se faire accompagner par un coach, non pas aux exigences de son métier, mais plutôt aux comportements qui doivent être les siens en face de ceux avec lesquels il collabore, toute chose qu’on n’apprend pas toujours à l’école. Laurent Marchal est un coach de développement personnel et professionnel âgé de 57 ans. Depuis 1996, il a créé au total quatre cabinets dans différentes villes, la dernière étant à L’Isle sur la Sorgue où il accompagne professionnels et particuliers.

“J’ai vu des managements ahurissants, des managers ne sachant pas gérer leurs émotions, transférant leur stress sur leurs équipes, ne sachant pas les encourager, voir même les démotiver en quelques mots ou actes. J’ai même vu des managers dangereux, car vicieux et maltraitants”, affirme-il. C’est de là qu’est parti sa vocation de devenir coach.

Vous vous décrivez comme un motivateur, qu’est-ce que cela signifie?

Motivateur, dans le sens où, que ce soit pour un professionnel ou un particulier, je permets à la personne, notamment grâce au coaching, de lui redonner l’envie de ce qu’il veut, en ce qu’il fait ou qu’il voudrait faire mais qu’il n’osait pas faire, voir même pas imaginer faire. J’aide les personnes à se rebrancher à leurs envies, à leurs rêves de vie, enfouis sous d’épaisses couches de croyances limitantes sur elles ou le monde, parfois complètement fausses !

Vous avez écrit des livres. A quoi servent-ils dans le processus de coaching?

C’est plus pour moi que je les ai écrit, une sorte de thérapie personnelle. Je ne peux pas dire que ce soit vraiment utile lors d’une séance de coaching, si ce n’est qu’après les avoir écrits je suis plus serein et donc peut-être plus aidant !

Vous considérez la joie comme une émotion puissante. Dites nous pourquoi

C’est justement celle sur laquelle je vais m’appuyer pour la motivation des personnes. Les remettre dans cette émotion, retrouver la joie dans ce qu’elles font, dans ce qu’elles souhaitent entreprendre. Ni la colère, la peur et la tristesse ne sont bonnes pour entreprendre un nouvel objectif, même si elles peuvent être utiles en tant que starter. La joie apporte du bonheur et de la plénitude. C’est en la vivant qu’on sait qu’on est la bonne personne, à la bonne place, au bon moment…

Dépasser ses limites, comment s’y prendre ?

Déjà en les connaissant. Certaines personnes ne les connaissent pas, car elles ne se sont pas vraiment posées la question, mais d’autres les méconnaissent, ce qui est pire, car elles se trompent en croyant savoir. Ensuite, la motivation et la joie que doit procurer le fait de dépasser ses limites doivent être supérieures à l’effort que l’on va produire. En fait, il faut savoir pourquoi on veut dépasser ses limites, y donner du sens. Sinon à quoi cela sert-il de les dépasser. Autant rester dans sa zone de confort ! Par contre, en les dépassant, c’est être sûr d’expérimenter de nouvelles choses et surtout de nouvelles manières de faire et donc d’ouvrir de nouvelles opportunités, perspectives, visions, objectifs…

La joie comme vecteur

Si beaucoup de personnes souhaitent avancer dans leur vies, réussir, il se trouve que nombreuses sont les personnes qui oublient d’être heureuses, donc joyeuses. Selon ce que nous en dit Laurent Marchal, sans cette émotion, il n’est pas vraiment possible d’aller loin, même si des émotions contraires comme la colère peuvent aider parfois.